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Pelote de nerfs...

VIP-Blog de pelote-de-nerfs
emily.crumble@voila.fr

  • 25 articles publiés
  • 37 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 25/06/2006 15:18
    Modifié : 14/10/2008 22:18

    Fille (103 ans)
    Origine : Neverland
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    Déménagement.

    14/10/2008 22:18



    pelotedenerfs.blogspot.com





     

     

    Coup de ciseaux.

    12/10/2008 20:36



    C'est une vieille histoire qui commence à peine.


    Pauvre personnage principal, écrasé par le poids des autres, par les allers-retours des autres... A chaque fois, on efface tout et on recommence.Tu ne peux t’empêcher de penser que tu te fatigues pour rien. Pauvre personnage, pauvre pantin, qui donne toujours un peu plus à la foule.

    Mais que personne ne garde bien longtemps.

    Tu aurais voulu être quelqu'un. Quelqu'un de vrai, pas seulement un personnage, pas un pantin, pas une ombre. Il faut avaler l'évidence: tu n'existes pas. A l’infini, tu joueras encore et encore les mêmes scènes, tu croiras encore et encore à l'éternité, à la sincérité: à une nouvelle fin. Hélas, le dénouement est toujours le même. La vie manque d'imagination.

    Tu n'existes pas alors tu te démènes pour apparaître dans les yeux de la foule. Tu gesticules, tu t'agites, tu te ridiculises. Tu offres tout ton petit corps, tes plus jolies phrases, tes meilleurs sentiments. Tu t’accroches à tes fils pour ne pas tomber. Tu vas jusqu’à les laisser graver leurs initiales dans ton bois. Tu te donnes en spectacle. Tu te donnes tout court.

    Chaque soir, chaque jour, chaque fois, tu espères que l’un d’entre eux verra sous le chêne la fragilité de tes si petits membres.Le temps de ta danse, tu es le centre de leur intérêt. Belle illusion. Tu supplies, tu cries, et la foule amusée promet de ne jamais t’oublier. Elle te bouffe des yeux et tu la crois. Il suffit de si peu pour que tu y crois…

    Puis elle s’en va… Elle profite du spectacle et elle s’en va. Elle profite de toi et des tes illusions dépassées, puis elle disparaît. Les dégâts qu’elle cause ne sont pas son affaire. La foule est aveugle, peut-être, égoïste, surtout.

    Tu voudrais être quelqu’un…Mais c’est une vieille histoire qui se répètera toujours.

    Il faut que tu réagisses.Chère petite chose fatiguée: maintenant il faut que tu cisailles tes fils usés. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.Il ne tient qu’à toi de ne plus croire en rien. Il ne tient qu’à toi de choisir ta fin. Ce vide-là est préférable à ces fausses plénitudes.





     

     

    Clef

    13/03/2008 20:41



    Dans toute chose dite, il y a un fond de vérité. Si-si. Les plaisanteries, les délires alcooliques, les phrases avortées cachent tous un petit morceau de vrai. En dessous de tous ces mots dorment les non-dits, plus ou moins importants.

    Je me débarasse de mon mieux de ces paroles lourdes de sens. Mes non-dits sont souvent chuchottés à l’oreille des personnes endormies, griffonés sur des feuilles volantes… Je les sème partout, tout le temps. Il faut s’en débarasser… Certaines choses vous brûlent, à trop cheminer entre la tête et la langue. Des idées, des phrases qui explosent derrière les yeux… “Laissez moi, je ne sais pas pourquoi je pleure”. Bien sûr que si, tu le sais, mais tu ne le dis pas.

    Ce n’est pas de la lâcheté, et ce n’est pas non plus du mystère. C’est un pacte. Si je ne dis pas tout, vous ne voulez pas tout entendre non plus. Vous ne pouvez pas tout entendre. Ce n’est pas une forme de mensonge, contrairement à ce que vous pensez. C’est de la modération: je dis le moins, entendez le plus. Ecoutez mieux.

    Et vous aussi, vous en avez, des phrases qui ne sortent pas. Il y a de ces silences, de ces regards qui parlent pour vous. Et si un jour, un jour, tous ces mots sortaient en même temps, dans un blabla à deux voix, alors nous perdrions tout ce qui a été construit. Et nous gagnerions quelque chose de nouveau, d’effrayant. Quelque chose de trop pur pour nous, peut être.





     

     

    Déjà vu

    18/01/2008 19:19



    Me revoilà...Un petit tour par ici et puis s'en va.

    Je suis déjà passée par ici. J'ai vu tous ces paysages, j'ai trébuché sur ces branches, j'ai avalé, recraché cet oxygène. Mais j'ai voulu continuer le voyage. J'ai voulu marcher encore, pour aller plus loin, pour trouver la sortie. Pour trouver l'horizon. J'étais sûre que l'horizon était accessible. Sûre que les nuages, les étoiles, le soleil, étaient à portée de regard.



    Je me suis déjà plantée ici. Je me suis déjà arrétée sur la route, pour bouffer ce monde des yeux. Pour me reposer un instant, pour arréter de me traîner, pour avoir une place. Mais j'ai des fourmis dans les jambes. J'avance toujours plus vite, trop vite, et vous ne pouvez pas me rattraper. Je connais le chemin...



    Je me suis déjà jetée dans ce vide. J'ai déjà eu l'espoir, l'espoir stupide, que des ailes pousseraient. J'ai sauté, sans peur, en fermant les yeux, en révant de l'horizon.



    Aujourd'hui, je ne peux plus. L'histoire ne se répètera pas. J'ai changé. Je sais désormais que cet horizon n'est pas fait pour moi. Il y en a d'autres, ailleurs. Je les trouverai sans les chercher.



    La vérité est plus belle que le bonheur. Je suis prisonnière, je n'ai pas d'ailes, et je ne m'accrocherai pas aux vôtres. Gardez vos ailes, vos espoirs, vos mondes. Je n'ai que mes jambes. Je tournerai encore en rond. J'ai failli vous suivre. J'ai failli m'accrocher. J'ai failli changer d'univers. J'ai failli. Tout court.



    Oui, je suis faible. Je vous ai cru. J'ai cru que les paysages changeraient par la seule force de vos yeux. J'ai cru que vous vouliez marcher un peu ici. Que l'on trouverait ici des chimères, au détour d'un désert. Que des légendes prendraient vie.



    Mais vous mentiez. Tout cela n'existe pas. Mon monde est tel que je l'ai toujours vu. On ne peut pas en sortir, on ne peut pas le changer, on ne peut pas s'y perdre. On y survit.





     

     

    sel

    04/12/2007 23:07



    Je sais pas pourquoi je finis toujours par terre. Comme si pleurer me faisait tomber.

    Retour à la case départ. Les larmes qui dégoulinent sur les tempes, dans les cheveux, sur le sol... J'aurais du m'y attendre: elles montaient depuis longtemps. Elles sont jolies mes larmes, elles sont douces et calmes.

    je pleure de rien. Un peu de joie peut être. Non, je pleure d'espoir. Il est revenu comme çà, d'un coup, il m'a frappé dans le ventre. Un espoir qui revient fait aussi mal qu'un espoir qui part.

    Alors je suis là. Trempée, salée, au milieu des mégots, de la poussière, des traces de pas, de traces de vie. J'en suis là. La tristesse est toujours présente, mais elle est différente. La peur aussi, plus que jamais. Je pleure de peur alors? Même pas. Je suis habituée au manque de confiance. On vit sans et on finit par aimer çà. Bordel, même sans elle tout va bien.

    Alors, je pleure de rien. C'est pas forcément bête. Il faut bien pleurer quand on ne sait pas réagir.

    Retour à la case départ, parce que le jeu est toujours le même. Les gens, les instants, les mots, les émotions font trois petits tours et puis s'en vont. On invente les règles sans les comprendre. On pleure sans savoir pourquoi. Ca ne me gène plus, je suis habituée aux questions à ralonges. Je suis habituée au sol, aux larmes, aux insomnies enfumées...



    Je pleure d’habitude. Histoire de saler mon quotidien encore, encore, encore un peu plus.





     

     

    immédiatement...

    12/02/2007 01:59



    "Qu'est ce que tu veux faire plus tard?" "Qu'est ce que tu fais après?" "Qu'est ce qu'on mange ce soir?"

    je n'en peux plus. La faute à mes congénères si je suis devenue une sombre conne. Après avoir été obsédée si longtemps par le passé, me voilà prisonnière du futur.

                            Que faire? Pourquoi? Comment? Quand?
    Quand...Jamais tout de suite, bien sûr.Il faut se fixer des dates, des rendez-vous, des objectifs. Je ne supporte plus. Certains diront (disent) que je suis capricieuse et impatiente. Je dis que je veux juste de l'immédiat.

    A chaque instant je cours après celui d'après. Je l'imagine, le prévois, l'attends.  je construis virtuellement ma vie avecun temps d'avance, je la prédis. De long en large et en travers je la mets en scène au mileu de mon petit cerveau torturé. Finalement, peu de choses sont à la hauteur de mes films cérébraux. L'instant me déçoit. Et s'il me déçoit, je saute directement en salle d'attente pour le suivant.

    Comportement absurde. Surtout pour la fille de 103 ans qui prétend profiter de la vie....

    Grande décision. Je vais foutre en l'air mon futur si c'est ce que me coûte mon présent. Plus de projets/contraintes. Plus d'envies à retardement.
    Bien sûr, je ne nie pas la satisfaction de l'attente. Espérer l'arrivée de quelque chose est toujours jouissif, mais les déceptions sont trop fréquentes... Peut on se nourir uniquement de ces espoirs?
    Une vie à attendre le bon moment, le bon garçon, la bonne occasion, le bon choix...
    Au final il ne doit nous rester à chacun qu'une minute de vrai présent à vivre, située juste entre la période où l'humain rève et celle où il regrette....





     

     

    11h devant la pharmacie.

    12/02/2007 01:28



    35 centimes dans le gobelet Mcdo. De quoi aller loin...

    Il est enfin 11h mais cet enfoiré de soleil ne chauffe pas. Il est enfin 11h. Je suis comme un con, recroquevillé dans un coin poisseux, et je me demande, comme un con, quand finira la seconde qui n'a pas encore commencé.
    Je suis en face de la pharmacie, en hiver c'est moins con. Le problème c'est l'horloge au dessus de la porte. L'horloge et ses 3 aiguilles. Depuis trop longtemps j'ai les yeux qui suivent mécaniquement la plus petite. J'en ai mal à la tête.
    Du coup je regarde la porte qui sonne à chaque fois qu'un nouveau malade entre. Ils doivent pas tous être malades. Y en a qui trichent.

    Dling, 38 centimes. La généreuse silhouette marche vite sans me regarder. Elle ne veut pas de merci. Tant mieux elle mérite pas. De toute façon je parle plus, je marmonne, gromelle, grogne. J'ai trop froid et soif pour articuler. Et qui voudrait de mes mots?
    38 centimes: dans quelques heures je pourrai aller tirer de la machine un café trop petit et trop peu chaud. C'est toujours mieux que d'aller au centre. Centre à la con. Ils me foutent les nerfs tous, avec leurs couvertures. Le pire c'est les filles qui me demandent comment j'en suis arrivé là.
    Elles ne voient pas que je suis arrivé nulle part, arrivé à rien? Ou elles le voient mais elles pensent que je me suis arrété là. Que c'est possible de s'arréter là. Je suis pas arrivé là, je suis là. Je ne sais pas pourquoi, comment, je n'en sais rien. J'y suis, j'y reste: dommage.

    Et puis au centre, il y a les autres, les "comme moi", si différents. Beaucoup sont en groupes. Moi je ne peux pas. J'aimerais bien mais je ne peux pas. Avec le temps ils se sont transformés en clichés. ils dorment, boivent et grognent. Ils sont comme çà parce que l'on n'attend rien d'autre d'eux, on les regarde comme çà.
    Bon, en vrai on ne nous regarde pas, on nous évite du regard.

    Aujourd'hui, c'est pareil. Tout le monde passe, ne me jette pas de coup d'oeil, regarde droit devant lui. Je suis trop bas, sur le trottoir. Les cons ne veulent voir que l'horizon et les gens debout.
    Les "vrais gens", qui me croient animal et qui se croient vrais. Ceux qui boivent des grands cafés trop chauds, ceux qui me parlaient, lorsque j'étais des leurs.
    Ca y est, il est 11h01.





     

     

    Regard

    29/01/2007 15:53



    Elle a les yeux fixés sur le miroir. C'est un "miroir de poche" de la taille d'un sac à main. Elle est très concentrée, immobile. Seule sa main droite est en mouvement, armée d'un tube de mascara. La main virevolte gracieusement: elle dessine. La jeune femme dessine ses cils, elle les noircit scrupuleusement, les allonge, les épaissit. Cela fait une poignée de minute, assise sur ce banc d'abribus, qu'elle peint son regard. Son art est précis, juste. Son geste est automatique et rigoureux. Elle dessine, elle sculpte. Le vent souffle fort: autour, tout virevolte. Elle est stable. Si sa main frémit, trébuche et tâche une paupière, alors elle fait la moue, salive sur son index et efface le noir déplacé. Elle prend son temps, elle se regarde dans les yeux. Toute sa journée comme là, dans cet instant. Cet instant parfait la fait femme. Bien sûr, pas n'importe quelle femme: elle est LA femme, la femme aux longs cils, au regard velour. Elle ne fait jamais papillonner ses cils, son regard n'est pas celui d'une midinette de bas étage. Toute la journée, elle le promènera sur tout et sur tous, elle leur infligera cette longueur, cette épaisseur, cette douceur cruelle. Cruelle, oui, elle ne cède jamais, elle ne baisse pas les yeux. Une journée entière la tête haute, une journée passée à tenir tête, à bien se tenir. Tout passe par ses yeux, ses grands yeux écarquillés, ses yeux gourmands. Voilà, elle avalera tout, le monde entier passera sous ses cils. Elle a fini. Elle range le mascara mais pas le miroir. Elle se regarde encore, admire la symétrie. L'oeuvre est finie pour aujourd'hui. Elle la regarde, puis regade son visage tout entier. Elle n'est pas belle, mais à quoi bon... Ses yeux sont beaux, ils sont tout. Ce soir, elle effacera. le mascara waterproof sera tenace et c'est tant mieux. S'il ne l'était pas autant, les larmes le balaieraient trop souvent...



     

     

    Heureuse...

    24/01/2007 14:49



    Voilà, je suis heureuse. J'ai fait de mon mieux, entraîné mes fossettes, pris l'habitude de ne pas penser et voilà, je suis heureuse. Je savais que l'on attendait çà de moi. Je voyais les yeux, les bouches, les oreilles obsédées par mon bonheur. "Tu n'es pas heureuse?" Quelle honte, alors que tout me sourit! Tout me sourit avec des dents émail diamant, la magie du blanc trop blanc (petite étincelle ajoutée par ordinateur). Alors il faut rendre le sourire. Vomir des sourires faussement vrais pour prouver que l'on est heureux. Tellement, tellement heureux qu'on irait bien courir sur une plage ou donner du pain aux oiseaux... "De quoi te plains-tu?" Fameuse question! De quoi, pourquoi, de quel droit... Je me plains du plein, du trop plein et du vide. Je me plains de tout, c'est sûrement vrai. De mes angoisses, mes déceptions, mes injustices,mes peurs. Mes peurs poignantes qui empoignent gorge, souffle, calme. De mes crises, mes cris, mes envies de casse, d'explosion, de consolation. "Mais quelle pessimiste!" Non, pas pessimiste. Je crois en la vie. Je crois aux petits bonheurs de chaque jour, pas au grand Bonheur toujours. Je ne vois pas pourquoi la tristesse serait interdite aux optimistes... Un non-sens interdit. Pardon d'avance. Alors voilà, au début de la tristesse, ils suivent. "Elle ne va pas bien, la pauvre". Ils consolent, câlinent, comprennent. Mais très vite, quand on a le culot d'aller mal trop longtemps, ils se lassent. "Elle ne vit pas bien, la pauvre". Tous me laissent, me bousculent, mes pressent. Parce que il paraît qu'il y a toujours une solution, toujours quelque chose à faire pour être heureux. Toujours. Donc, nous,les malheureux d'un soir, les grands dépressifs, les insomniaques trempant dans les larmes, nous n'avons aucune excuse. Cherchons LA solution (certains répondront que c'est l'argent, d'autres l'amour...mais je suis sûre qu'on peut être très créatifs au grand jeu du bonheur) Alors voilà, je suis heureuse. Jusqu'aux oreilles heureuse. Heureuse en tout et pour tout. J'obéis et je vais bien.





     

     

    Abandon

    23/01/2007 00:23



    J'ai perdu mon stylo. Mon stylo avec un chapeau à plûme, mon défenseur des veuves et des orphelines. Il a laissé Mes phrases orphelines, Ma main gauche veuve. Mousquetaire en plastique, chevalier lettré, patineur sur papier. Lui qui, marié par amour avec mon index et mon pouce, glissait si bien...Il a fui. Dans ma chambre-jungle, il a disparu. Alors les mots ont arrété de descendre, sont restés dans leur tour de chair: plus rien. Mes doigts se sont empâtés, lourds et vides, pantouflards, inutiles. Bon, c'est de ma faute, je ne suis pas ordonnée. Je l'ai laissé se perdre, je suis trop brouillon. Bon, avouons, je l'ai laissé partir. Et j'aurais pu empoigner un clavier, j'aurais pu pianoter à toute vitesse. Ne pas relire, glisser sans encre... J'aurais pu mais je n'ai pas cherché. Ni mon stylo, ni mon clavier. Et me voilà avec un nouveau stylo, tout neuf, très bleu. Il hésite, se lance, griffonne...Déjà j'oublie les traits du précédent. Mes doigts boudinés avalent les mots et les recrachent sur papier ou en numérique. J'ai retrouvé les lettres perdues...sur le bout de ma langue.



     

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